Voici Renuka Senaratne, lauréate du prix Personnes qui font une différence de l’année 2019 (éducateurs)
Quelle ne fut pas la surprise de Renuka Senaratne lorsqu’elle a appris qu’elle avait remporté le prix Personnes qui font une différence dans la catégorie éducateur du Programme scolaire de la Fondation Rick Hansen (PSFRH) pour tout le travail d’inclusivité qu’elle avait fait à l’école primaire Janice Churchill Elementary de Surrey. Pour ses collègues par contre, il n’y avait rien de surprenant. Selon la directrice Daljeet Rama, qui a travaillé pendant un an avec la lauréate à l’école Janice Churchill et qui a soumis sa candidature pour le prix, l'enseignante de troisième année « a été une leader à l’école par ses nombreuses initiatives qui font la promotion de l’inclusion ».
Un héritage d’inclusion
Le travail de promotion de Mme Senaratne a donné des résultats visibles, comme la surface asphaltée du stationnement de l’école et les corridors ouverts qui facilitent le déplacement sécuritaire tout au long de la journée du personnel et des élèves ayant des capacités différentes.
Nombre de ses efforts ne sont peut-être pas aussi tangibles que celui de l’accessibilité d’un stationnement, mais font partie de son héritage d’inclusion. Par son inscription au PSFRH, Mme Senaratne a découvert le programme Ambassadeurs de la Fondation Rick Hansen (FRH). Elle a invité plusieurs ambassadeurs à venir parler aux élèves de l’accessibilité et de l’inclusion, et elle en a elle-même discuté dans ses classes. En repensant aux ambassadeurs de passage à l’école, la directrice se rappelle le « moment vraiment inoubliable qu’ils ont vécu » lorsqu’un athlète paralympique a fait circuler une médaille d’or parmi les élèves. C’est ce genre de réflexion inclusive qui a poussé la directrice à souligner les efforts de Mme Senaratne comme personnes qui fait une différence.
Poursuivre la conversation
Mme Senaratne, qui enseigne maintenant à l’école primaire Hillcrest Elementary de Surrey, continue de parler ouvertement de l’inclusion avec ses élèves et s’efforce d’adapter sa classe pour satisfaire à une multitude de besoins. Elle mentionnera souvent son propre handicap pour lancer une discussion plus générale sur l’acceptation de nos différences et l’importance de se soutenir.
Selon elle, une classe inclusive « est une classe accessible à tous, qui s’éloigne du modèle général répandu, où tous les élèves se sentent respectés et sentent qu’ils y ont leur place ».
Changement positif dans la classe
Mme Senaratne souligne que la réflexion entourant la satisfaction des besoins dans la classe a changé. On souhaite que les classes soient accessibles en fauteuil roulant, mais qu’elles offrent aussi un coin isolé pour les enfants qui ont besoin de calme ou un espace pour ceux qui n’aiment pas être assis lorsqu’ils travaillent. « Nous concevons l’espace pour satisfaire à divers besoins, que ce soit les places assises, le son, la lumière ou l’accessibilité. L’environnement de classe est en constante évolution. Tous les ans, les élèves sont différents. »
La culture véhiculée dans la classe est tout aussi importante que l’organisation de l’espace. Mme Senaratne parle souvent à ses élèves de l’importance de s’appuyer et de s’encourager. Un environnement sûr et inclusif encourage les enfants à participer et à prendre des risques.
Faire de l'accessibilité et de l'inclusion des choses amusantes
Mme Senaratne prévoit inviter différents conférenciers pour qu’ils viennent parler aux élèves. Elle promeut aussi les différentes activités offertes et a notamment emmené ses élèves jouer au hockey sur luge, une formule adaptée du hockey sur glace. Des sports comme celui-là placent tous les joueurs sur un pied d’égalité et permettent aux élèves de participer, peu importe leurs capacités.
« Pour un enfant ayant un handicap, jouer au hockey sur luge lui permet soudainement d’être au même niveau que ses camarades de classe et d’être comme eux. »